Klikitiklak adôôôre (toujours) qu'un plan se déroule sans accrocs [Ok ! reroll de Tsè]

La petite Taurène écarta d'un geste prudent un pan du rideau de perle de la Cahute de Sen-jin. Elle était peut-être encore un peu plus grassouillette que du temps de ses aventures pirates a bord du Mille Peuple et avait gardé cette inimitable allure pataude, à tel point que l'on aurait put la croire chaussée de croquenots de cinq tailles supérieures a sa pointure – enfin si elle n'avait pas eut des sabots en guise de pieds.

Demeurant dubitativement sur le seuil, elle essaye de distinguer quelque chose, tournant une sorte de molette sur le coté de ce qu'elle à coutume d'appeler ses foutus lorgnons, en fait un l'étrange appareillage de loupes et de lentilles articulés au bout de tubes de cuivres coulissants et munis d'indicateurs gradués, le tout projetant une légère lueur verdâtre. Durant tout le temps que prend cette opération elle mâchouille un mégot de cigare éteint à l’odeur… non, il ne doit pas exister d'adjectif pour définir cette odeur !

Lorsqu'une voix sépulcrale l'apostrophe du fond de la pièce, elle lâche, et son reste de cigare et une bordée juron à faire rougir Mannoroth :

— Foutrerouages ! Qu'esse ça veut dire tout ce souk ?!?
J'croyais que j'devions avoir affaire à la grande guenon d'une cabale occulte, pas a un quelconque sous-fifre de mes saintes miches dans l'arrière salle sale d'un taudis pouilleux dans l'trou du fion de Durotar !
Tiens et tant que t'y es, court-sur-pattes, enlève donc ce masque de ta fiole, on t'as jamais dit que l'vaudou c'est un truc de Troll ? Que le Grand-Kric-me-Kroque ! en fait, vaut mieux que tu l'garde, ton masque, tellement ta trogne elle est a ficher le trouillomètre a zéro à un Trogg…

Lorsque l’autre sans ménagement l'interrompt.

"Comment on t'appelle, toi qui a la langue si bien pendue ? "

– fichues foutaises administratives [maugrée la ruminante Klikitiklak Krochécrous, mes amis m’appellent " Klik' ", mais pour toi ce sera Monsieur

(Nom : Klikitiklak)

"Avec toute cette fumée j'arrive pas a voir à quoi tu ressembles ... Et aussi, t'est bien une fille ? Hein !? Quelle purée de poix !"

– Si tu veux j'peu toujours te r'fourguer pour une vingtaine d'or -et tu paye d'avance -c'te trèèèèès bonne paire de bésicles de vision nocturnes à amplification stromboscopique ; Une occaz' d'enfer en pl… hein ? quoi ? t'veux que j'te réponde au lieu de te fracasser les oreilles avec mon babille ! Tu sais quoi : en plus d'être laid t'est mal aimable gros-vert.
Alors si tu veux tout savoir je suis un Gobelin ! pourquoi ? Ca te défrise ?!? Na… ça ; les cornes et les mamelles ? j'croyais pourtant qu'y voyais qu'chi… oui, oui, oui… si je ressemble a une vache sur deux pattes c’est une drôle d’histoire, enfin je suppose que techniquement j'suis une fichue gonzesse… avec pas mal de poils.

(Race : Taurène / fille)

" M'a l'air un peu benêt, tu fais quoi dans la vie, à part courir à droite a gauche et massacrer des bestiole, je veux dire ? "

– On va dire que j'fais dans l'genre druide électrique et néanmoins éclectique !
c'est ça. J'botte l'arrière derch des zguègues que j'peux pas piffrer - dans ton genre, quoi ! - à grand coup d'giga ampères - les effets spéciaux en prime -. J
'connais deux ou trois formules magiques que m'ont apprises les emplumés pour soigner les p'tit bobos des gros durs qui se la petent mal-à-propos.
Mais surtout j'me change en miaou-miaou et en graou-graou - un vrai truc de malade-, pis aussi en une espèce de moche cochon aquatique qui présente l'vantage non négligeable d'être insubmersible.

(Classe : Druide / spé : combat farouche)

"Pour savoir si je te mets à récurer le fond des alambiques ou bien si tu pourras touiller le chaudron... Qu'elle est ton expérience?"

– A vrai dire j'ai pas mal bourlingué. Au débuts j'tenais un p'tit laboratoire à Orgrimmar. J'f'sait dans le pyrothechnqiue, jusqu'à ce que j'ai eu mon problème … rapport à ce que je suis plus un gob'lin mais une foutue taurène. [tout en énumérant le gobelin-qui-n'en-est-plus-un semble compter sur ses doigts] Ensuite j'ai été mat'lot à bord d'un rafiot pirate de première. Pis après ça, j'ai repris la poissonnerie familiale que'que temps, tranquillement, à Kezan. Quand final'ment l'aventure et tout-ça m'a rattrapée. Surtout un gros contentieux pécunier avec ces satrapes de princes marchands…

(niveau : 33, chiffre magique !)

"On a toujours b'soin de tout dans ce bastringue, tu sais quoi faire de tes dix doigts ? tant qu'il te les restes tous !"

– On peut résumer la chose en disant que je suis chercheur, oh, oui ! un foutu chercheur, même. Depuis ma transmutation morphologique en vachette, j'ai entamé l'étude de la prétendue science gnome. Ma foi, laisse moi t'dire gros-vert que, c'est rien que gadgets et gnognotte, tous leurs bidules, et qu'a coté de notre bonne vieille technologie gob'line, oh, oui ! ça c'est autre chose l'ingénieurie gob'line… bref où est-ce-que j'en était ?

(métiers : ingénieur (gnome) / mineur)

"Tu connais déjà quelqu'un par ici ?"

– Comment dire ? J'connais la patronne, Tsè, c'te vieille toquée de trollesse qu'est féroce à bouffer des souches. En fait c'est même elle qu'm'a fait rappliquer dans l'caillon ; qu'elle avait besoin d'un comptable qu'elle m'as même dit. Comme quoi la roue tourne. Dire que, fût un temps pas si lointain c'est moi qu'était l'beauce et elle qu'faisait larbin [Klik a un instant un sourire niais et béat].
Pis, tiens, j'ai crût apercevoir l'ectoplasme -sauf ton respect capitaine - de la Pacha Merga qu'rôdait aux alentours de la cahute. Pis, tant que j'y pense, ta sale troche me semble pas inconnue. T'était pas à Baie-du-Butin quand il y a eut cette soulerie mémorable et qu'ils ont dut nous flanquer à la baille pour qu'on décuite ? T'en tenait une bonne pour sûr ! hein, quoi ? moi, t'parle, j'étais à peine éméché ? Pis j'ai vu aussi dans l'coin ce traîne savate de Riri, l'd'oreille qu'est même pas Lladin.

(membre de la guilde déjà connu : Tsè (reroll), Mormarzul, Merga et Riamore)

"Racontes moi donc ton histoire p'tite, pendant que je dissèque ce crapaud"

– Je t’previens, mon histoire elle est longue et c'est pas la première fois que je s'coue mon ratelier pour la raconter, 'lors t'as intérêt à ouvrir tes esgourdes que j'ai pas a m'reppeter.

Eh ! fais moi plaisir aussi, laisse ce pauv're crapeau tranquille, c'est vraiment débectant, quand tu fait ça avec ses yeux.

…Alors voilà…

Cette stupide accumulation de probabilités néfastes à commencé il y a prés d’un an. J’travaillais alors à une thèse sur la supériorité évidente – encore faut–il parfois démontrer à certains certaines évidences, n’est–ce pas ? – de la technologie gobeline sur la prétendue ingénierie gnome.

Une bande de traîne savates que j’avais embauchée – trop cher a mon goût – m’avais ram’né des profondeurs de Gnomeregan une sorte de prototype. Ce machin avait – a les croîres – été pompeusement baptisé " Recombulateur Universel "
.
Bref, au terme d’une série de test standards : résistance au chocs, rupture, tolérance thermique et dynamit… pardon, hum, dynamique, et autre et tout… je n’étais toujours pas arrivé a en comprendre la causa causan, ni même a ouvrir ce fichu bidule !

A tel point que j’en était arrivé à l’considérer comme un vulgaire débris ; inutile et inutilisable. Alors que je t’flanque un coup de pied d’dans. Non seulement je m’fis atrocement mal, mais il s’ensuivit une réaction en chaîne ayant pour incidence fâcheuse l’explosion de mon laboratoire et pour effet annexe – passablement génânt – ce que je qualifierait de modification profonde et radicale de ma substructure atomique. En gros j’me retrouvais transformé en Tauren, et comme si cela ne suffisait pas : en femelle Taurène !

Lorsque j’eu dépassé la panique initiale – et quelques problèmes d’adaptations initiale à mon nouveau gabarit – je cherchais en vain pendant d’longes semaines remède. Mais ni les mages les plus compétents que je puis rencontrer, ni les potions de cet enfumeur de Yelmak n’y firent quoi que ce soit.

Ayant épuisés presque toute ma maigre fortune, entre les sommes apoplectiques exigés par les autorités d’la capitale – en guise, je cite, de dédommagement pour dégâts causés a un bien public …arg ! – et les diverses consultations improductives que j’sollicitais, je me mis donc en route espérant trouver quelqu’part en Azeroth une solution à mon problème…

C’est au cours d’un bref séjour en Mulgore – où je devais rencontrer l’apothicaire zamah – que je me suis perdu dans ce qu’ils appellent la Mésa du Nuage Qui Roule, pfff ! Un p’tit camp de rien du–tout… j’étais a peine arrivé qu’un de ces emplumés me tombe dessus en bredouillant dans son baragouin. J’ai crut un moment qu’il allait me faire un mauvais partit mais très vite j’compris que ses intentions étaient amicale.

Le voilà qui me prend par le bras, m’conduit dans sa tente, comme si j’étais d’la famille. Je jugeait opportun de ne pas le détromper … On échange des salutation. Il me dit son nom : Courtes-Burnes - je crois ? pauvre de lui je m’pense !. Demande mon nom : Klikitiklak Krochécrou, je lui dit - et qu’il me prononce ça avec sa grosse bouche malhabile et qu’il me le déforme en Criqueclapoti Croquerune – pauvre de moi je m’dit… Puis on a parlé, enfin lui surtout vu que j’comprenais au mieux un mot sur trois de son jargon. L’idée était que mon bonhomme était le druide de la petite communauté et qu’il avait vu en moi certaines prédispositions à leurs fichues simagrées. Laissez moi pouffer de rire.

J’passais donc quelques temps dans cet endroit affreusement champêtre et au confort tout ce qu’il y a de plus rural, appris un peu leur dialecte. Pour découvrir que son enseignement – parce qu’en plus il insistait pour m’apprendre ses truc de tripoteur de fougère – provoquait des réactions a un niveau inattendu de ma constitution protomoléculaire. Avec beaucoup de concentration, j’parvenait a modeler une partie de mon corps en autrechose, une griffe, un bout de nageoire, des plumes, mince ! des plumes… Pas terrible – pas d’quoi secouer un gyrochronatome en tout cas – mais mieux que tout ce que j’avais pu obtenir jusqu’ici.

Quelques jours plus tard j’quittais cet endroit d’arriérés pour retrouver les charmes de la civilisation. Avec la ferme intention de r’prendre l’étude de l’ingénierie depuis ses principes fondamentaux, en m’intéressant plus spécialement à cette branche ridicule qu’est l’ingénierie gnome. Convaincu que si j’devais trouver une solution à mon problème c’est bien entendu de ce coté là qu’elle viendrait.

Par ailleurs l’épisode avec le vieil écolo m’ayant donné a réfléchir je me suis mis a fréquenter les cimes de Piton-du-Tonnerre. Tant qu’à faire qui sait peut–être qu’avec le temps je parviendrait a maîtriser mes nouvelles prédisposition de changeforme ?

Je me suis aussi dit, comme ça, qu’il ne m’serait sans doute pas très difficiles de me fabriquer quelques jolis petit instruments qui me ferait passer de façon convaincante pour l’un de ces fichus hiéropantes – vu que tout à chacun fait déjà la confusion. Parce que cela constitue une occasion aussi improbable qu’opportune d’aller farfouiller chez ces fanatiques du Cercle Cénarien et d’en apprendre plus sur les projets de ces empêcheurs d’usiner en rond… Et ça, ça ne se refuse pas.

Tu not'ras Mord-moi-l'zhul, hein ! c'est ça ton nom., J'me trompe pas ?!? que d'puis j'en ait vu d'autre. seul'ment j'ai laissé l'récit d'mes aventures dans l'registre du Mille Peuple. Alors si t'veux savoir un bout d'mes aventures, t'as qu'a mettre une barcasse a l'eau et trouver un moyen d'enjamber l'bastingage du raffiot pour aller lire le grand livre du Gob'
[ http://lmp.guilde.free.fr/viewtopic.php?f=5&t=569&sid=03c760d8f259c3687af51cb0eb3682aa ]

" C'est pas tout ça p'tite mais qu'est-ce tu crois vouloir venir faire chez nous ?" "

– Drôle de question, j'veux dire à part piquer dans la caiss… oups - euh, non t'as rien entendu. En fait si vous avez pas un coin genre sainte-barbe où vous stockez des tonneaux et des tonneaux d'poudre, j'peu sans doute vous aménager un petit quelquechose a ma façon - vous verrez ça va pêter la barraque ! Sinon, je peux aussi vous faire bénéficier de ma plaisante compagnie et vous fournir en cigares de première qualité.
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Pour le reste voir "Tsè et la fondation de Mauvaise Médecine"